Afin de résoudre le casse-tête posé par la réforme de l’article 35 de la Constitution, qui porte sur les conditions d’éligibilité à la présidence et empêche l’opposant Alassane Ouattara de se présenter, la France réfléchit à une solution de compromis. Il s’agit de faire l’économie à la fois d’un référendum, solution que préconise Laurent Gbagbo mais qui est inapplicable dans un pays divisé, et d’une abrogation par ordonnance présidentielle, solution recommandée par l’opposition. D’où l’idée d’une suspension, d’un gel de ce fameux article 35 jusqu’à l’élection présidentielle d’octobre 2005. Reste que, au final, cette troisième voie reviendra à permettre à Ouattara d’être de facto candidat. Une perspective que refuse Gbagbo, lequel a récemment confié qu’il n’abrogera jamais l’article 35, « même si on me met un pistolet sur la tempe ».
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