Ce matin, la Chine s’est réveillée sans son Empereur. Des millions de fans, à Abidjan et ailleurs, pleurent le « Daïshinkan ». Non, cet accident de deux roues, quelques mois après le lancement du single Moto Moto, n’était pas un bad buzz de plus : DJ Arafat n’est plus là pour ponctuer de ses frasques et de ses excès le quotidien ivoirien. Et le silence qu’il laisse est d’autant plus pesant qu’on avait fini par s’habituer à ses coups de gueules et de sang permanents, délivrés à longueurs de lives sur les réseaux sociaux, où il cumulait plus de 5 millions d’abonnés.
Un « bad boy » symbole de réussite
Le roi du coupé-décalé est devenu, au fil du temps, un personnage incontournable. Un bad boy capable de casser une assiette sur la tête de sa compagne, de traiter un rival de « pédé », de mépriser ceux qui prennent le métro, ou d’insulter la moitié du star system ivoirien… mais un bad boy à qui ses fans, qui lui reprochaient parfois son comportement, finissaient par tout pardonner.