Lutte contre le terrorisme : un sommet de la Cédéao le 14 septembre à Ouagadougou

Les chefs d’État d’Afrique de l’Ouest se réuniront le 14 septembre à Ouagadougou pour débattre des questions sécuritaires et envisager une large coalition au-delà de leur zone pour combattre le terrorisme au Sahel, a annoncé le 12 juillet le président ivoirien, Alassane Ouattara, depuis Abidjan.

Le président ivoirien, Alassane Ouattara. © Rebecca Blackwell/AP/SIPA

Le président ivoirien, Alassane Ouattara. © Rebecca Blackwell/AP/SIPA

Publié le 13 juillet 2019 Lecture : 1 minute.

Des soldats mauritaniens à la frontière malienne, en novembre 2018. © THOMAS SAMSON/AFP
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Sahel : l’Afrique de l’Ouest peut-elle gagner la guerre contre le terrorisme ?

Réunis en sommet à Ouagadougou, les chefs d’État de la région ont appelé à un sursaut et tenté d’unir leurs forces face à la menace jihadiste. Mais l’efficacité de la riposte demeure incertaine.

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« Nous avons convenu d’un sommet extraordinaire de la Cédéao (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, 15 pays), le 14 septembre prochain à Ouagadougou pour mieux coordonner nos efforts et (…) prendre toutes les mesures nécessaires pour essayer de combattre le terrorisme », a déclaré Alassane Ouattara, à l’issue d’un sommet des chefs d’État de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa, qui regroupe huit pays).

Le sommet de l’Uemoa a « condamné vigoureusement les attaques terroristes récurrentes au Burkina, Mali et Niger », trois pays membres de l’organisation.

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Le G5 Sahel « ne suffit pas »

Le président ivoirien a plaidé pour « une synergie, car il ne suffit pas de s’en tenir aux forces conjointes du G5 Sahel (…) , mais il faut que ce soit l’ensemble des pays de la Cédéao, le Tchad et le Cameroun avec nous dans cette coalition ».

Les propositions issues de cette rencontre de Ouagadougou devraient être présentées à la prochaine Assemblée générale de l’ONU fin septembre.

La force antijihadiste Barkhane mobilise quelque 4 500 militaires dans cinq pays du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad, Mauritanie). Ils luttent contre des attaques qui se sont étendues au centre et sud du Mali ainsi qu’au Burkina Faso et au Niger voisins, devenant de plus en plus fréquentes. Le nombre de victimes se chiffre en milliers malgré le déploiement massif de forces de sécurité.

Hormis la Guinée-Bissau représentée par son Premier ministre Aristides Gomes, les présidents des pays membres de l’Uemoa étaient tous présents à ce sommet : Alassane Ouattara, Roch Marc Christian Kaboré, Patrice Talon, Macky Sall, Ibrahim Boubacar Keïta, Faure Gnassingbé, et Mahamadou Issoufou. La population globale de l’Uemoa avoisine les 90 millions d’habitants.

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