Présidentielle en Mauritanie : Ould Ghazouani revendique la victoire

Dans la nuit du 22 au 23 juin, le candidat du pouvoir à l’élection présidentielle en Mauritanie, Ould Ghazouani, s’est déclaré vainqueur dès le premier tour, alors que les résultats étaient encore en cours de compilation.

Le candidat du pouvoir à la présidentielle en Mauritanie, Mohamed Ould Ghazouani, le 22 juin 2019 à Nouakchott. © AFP

Le candidat du pouvoir à la présidentielle en Mauritanie, Mohamed Ould Ghazouani, le 22 juin 2019 à Nouakchott. © AFP

Publié le 23 juin 2019 Lecture : 1 minute.

Dans un bureau de vote de Nouakchott, en Mauritanie, en 2014 (photo d’illustration). © Ahmed Mohamed/AP/SIPA
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Présidentielle en Mauritanie : Ghazouani proclamé vainqueur, l’opposition conteste

Mohamed Ould Ghazouani, dauphin désigné du président sortant, Mohamed Ould Abdelaziz, a été donné vainqueur du scrutin présidentiel du 22 juin par la commission électorale. Un résultat contesté par plusieurs candidats de l’opposition. Retrouvez tous nos articles sur la campagne électorale et les enjeux de cette présidentielle.

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Devant une foule de partisans et au terme d’une veillée électorale en présence du président sortant Mohamed Ould Abdelaziz, Ould Ghazouani a revendiqué la victoire sur la base de 80 % des bulletins dépouillés.

« Il ne reste plus que 20 % mais cela ne changera pas le résultat final », a-t-il affirmé devant plusieurs journalistes. Son élection a également été revendiquée sur la page Facebook de sa campagne.

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Ould Ghazouani recueillait 50,56 % des suffrages sur 80 % des bulletins dépouillés, devant les opposants Sidi Mohamed Ould Boubacar et Biram Ould Dah Ould Abeid, tous deux autour de 18 %, selon une source à la Commission électorale nationale indépendante (Céni), alors que les compilations se poursuivaient.

Des irrégularités, selon l’opposition

Quelques heures plus tôt, les Mauritaniens s’étaient déplacés en nombre pour élire leur président. Le chef de l’État sortant, Mohamed Ould Abdelaziz, ne pouvait se représenter après deux mandats.

Aucun des cinq concurrents d’Ould Ghazouani n’avait réagi dans l’immédiat à cette annonce. Mais quatre d’entre eux, dont Sidi Mohamed Ould Boubacar et Biram Ould Dah Ould Abeid, ont évoqué des « irrégularités » et dénoncé l’expulsion de leurs représentants de certains bureaux de vote.

De son côté, la Céni a affirmé n’avoir relevé aucun incident significatif.

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