Alassane Ouattara : face au jihadisme, « la Minusma et le G5 Sahel ne suffisent pas »

Le président ivoirien Alassane Ouattara a estimé jeudi que les forces onusiennes et du G5 Sahel n’étaient pas suffisantes et qu’il convenait désormais de trouver « des moyens de coordination plus élargis et plus efficaces » pour lutter contre le jihadisme qui s’étend au Sahel et dans l’Afrique de l’Ouest.

Macky Sall (à gauche) et Alassane Ouattara, jeudi 20 juin 2019 à Abidjan. © Twitter

Macky Sall (à gauche) et Alassane Ouattara, jeudi 20 juin 2019 à Abidjan. © Twitter

Publié le 21 juin 2019 Lecture : 1 minute.

Quartier général de la force conjointe G5 Sahel basée à Sévaré, en octobre 2017. © Flickr / MINUSMA/Harandane Dicko
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Quel avenir pour le G5 Sahel ?

C’est la question à laquelle ont dû répondre les chefs d’État de la Cedeao, qui se sont rencontré pour un sommet extraordinaire à Ouagadougou consacré à la lutte contre le terrorisme dans la sous-région, samedi 14 septembre.

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« La Minusma [Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation pour le Mali] et le G5 Sahel ne suffisent pas. Nous devons trouver des moyens de coordination plus élargis et plus efficaces pour aider ces pays voisins [Mali, Burkina, Niger] à combattre le terrorisme », a affirmé jeudi le président ivoirien Alassane Ouattara lors d’une courte déclaration après s’être entretenu avec son homologue sénégalais Macky Sall.

En visite d’État en Côte d’Ivoire du 20 au 22 juin, le président sénégalais Macky Sall a lui estimé qu’il fallait « développer des solidarités, mais également des synergies en matière de renseignements et de coopération sécuritaire » entre les pays dans un « contexte marqué par l’insécurité et la présence grandissante des forces du mal ».

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La Côte d’Ivoire a été touchée le 13 mars 2016 par une attaque jihadiste: des assaillants avaient ouvert le feu sur la plage dans la ville balnéaire de Grand-Bassam, près d’Abidjan, faisant 19 morts. Les autorités ont affirmé avoir déjoué plusieurs tentatives depuis.

Faute de ressources suffisantes, les forces militaires onusiennes de la Minusma (13 000 hommes) et du G5 Sahel (5 000 hommes) peinent à fonctionner, et avec l’opération militaire française Barkhane (4 500 hommes) elles ont des difficultés à enrayer la multiplication des attaques jihadistes.

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