Le 17 septembre 2015, des éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) renversaient le gouvernement de la Transition au Burkina Faso mis en place après la chute de Blaise Compaoré en octobre 2014. Ex-chef d’état-major particulier du président Compaoré, le général Gilbert Diendéré avait pris la tête du Conseil national pour la démocratie (CND), organe dirigeant des putschistes, avant de rendre le pouvoir face à la pression populaire et à l’armée loyaliste. Bilan du coup d’État manqué : 14 morts et 270 blessés.
Quatre ans après les faits, le procès de 84 accusés dont les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, considérés comme les « cerveaux » du coup d’État entre dans sa dernière phase. Après les avocats de la partie civile et les réquisitions du procureur – qui a réclamé la prison à vie à l’encontre de Diendéré et Bassolé -, c’est desormais au tour de la défense de prendre la parole, le 27 juin, devant le tribunal militaire, délocalisé à la Salle des banquets de Ouaga 2000 pour l’occasion.
Retour sur seize mois d’un procès historique pour le Burkina Faso.
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5 dates à retenir
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