Algérie : pourquoi société civile et opposition politique n’arrivent pas à s’entendre sur une sortie de crise

Samedi 15 juin, plusieurs organisations se sont retrouvées pour établir la « feuille de route de la société civile », avec l’objectif de sortir le pays de l’impasse. Si cette conférence nationale a abouti à des revendications consensuelles, les critiques ne manquent pas.

Des manifestants portent un drapeau algérien géant lors d’une manifestation à Bordj Bou Arreridj, vendredi 26 avril 2019. © Toufik Doudou/AP/SIPA

Des manifestants portent un drapeau algérien géant lors d’une manifestation à Bordj Bou Arreridj, vendredi 26 avril 2019. © Toufik Doudou/AP/SIPA

Arianna Poletti

Publié le 21 juin 2019 Lecture : 5 minutes.

« C’est au nouveau président, seul, que revient la tâche de traduire concrètement sur le terrain le programme détaillé et précis des réformes auxquelles ont appelé les citoyens », pouvait-on lire mardi 18 juin à la Une du quotidien d’État El-Moudjahid. Le journal semble répondre à la proposition de « Conférence nationale de la société civile », organisée samedi 15 juin par plusieurs associations, emboîtant le pas au général Ahmed Gaïd Salah.

Le chef d’état-major de l’armée répète depuis plusieurs semaines la nécessité d’accélérer l’élection d’un président de la République. Lors d’un déplacement à Tindouf (Sud-Ouest) ce lundi, il n’a pourtant pas fait mention de la feuille de route établie lors de la rencontre.

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