Opéré d’une tumeur cancéreuse en septembre 2015 à Paris, Abdelkader Bensalah, le président par intérim, a fait une rechute qui l’oblige à subir des traitements lourds. Le 4 juin, peu après la prière de l’Aïd, à laquelle il a assisté à la Grande Mosquée d’Alger, la présidence a dû annuler la cérémonie de vœux prévue au Palais du peuple.
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« Un septuagénaire qui sort d’une salle de soins »
Jeudi 6 juin, lors de son troisième discours à la nation depuis son arrivée au palais d’El-Mouradia, le président Bensalah, 77 ans, a appelé le pouvoir, la classe politique et la société civile à dialoguer pour préparer le prochain scrutin présidentiel.
Si le message, sans doute sincère, a suscité indifférence et scepticisme, l’apparition de Bensalah a choqué et interloqué ses compatriotes, qui ont découvert un homme éreinté par la maladie. « Après Bouteflika sur un fauteuil roulant, ils nous imposent un septuagénaire qui sort d’une salle de soins », commentait Sabrina, médecin dans une clinique privée d’Alger.