Les amendements au code électoral, en cours de discussion à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), n’ont pas été préalablement examinés par la Commission du consensus de l’ARP, mais lors d’une discrète réunion à Dar Dhiafa, le 12 juin.
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Y ont notamment participé : Youssef Chahed, le chef du gouvernement, par ailleurs président de Tahya Tounes ; Selim Azzabi, le secrétaire général de ce parti ; et Rached Ghannouchi, le leader d’Ennahdha.
Exclusions de Nabil Karoui et d’Abir Moussi
En contrepartie de l’exclusion de l’élection présidentielle du candidat indépendant Nabil Karoui, que réclamait Tahya Tounes, Ennahdha a exigé qu’Abir Moussi, la dirigeante du Parti destourien libre, soit elle aussi écartée du scrutin.
Incapables depuis des mois de se mettre d’accord sur un nouveau code électoral, les députés ont reporté une nouvelle fois, jeudi 13 juin, l’adoption du texte aux dispositions controversées, notamment concernant le seuil de représentativité et l’exclusion de certains candidats au scrutin présidentiel de novembre.