Diversifier l’économie gabonaise : c’est l’une des priorités affichées par Ali Bongo Ondimba depuis son accession au pouvoir en 2009. Cet objectif a motivé l’adoption d’une loi interdisant l’exportation des grumes en 2009. Effet pervers de cette décision : depuis quatre ans, la filière bois est à la traîne.
Mais la toute première Zone économique spéciale du pays pourrait bien inverser cette tendance : inauguré en 2011 en partenariat public-privé avec le singapourien Olam, le chantier de Nkok, à 27 kilomètres de Libreville, s’étend sur près de 1 200 hectares. Le site est destiné à accueillir des usines de transformation. Exemptions fiscales, simplification des démarches administratives… tout est fait pour attirer les entreprises étrangères.
Pourtant, les investisseurs ne se bousculent pas au portillon : 45 seulement ont fait l’acquisition de parcelles de terrains pour le moment. C’est cinq fois moins que la capacité d’accueil de la zone et trop peu pour rentabiliser l’investissement initial de 140 millions d’euros…
Réussite : sur le chantier de la ZES de Nkok by Jeuneafriquetv
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