Afrique du Sud : l’ANC en tête des législatives selon des résultats partiels

Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis 1994 en Afrique du Sud, arrive en tête des élections législatives, selon des premiers résultats partiels présentés ce jeudi par la Commission électorale indépendante, portant sur près d’un quart des districts du pays.

Lors du dépouillement des votes à Cape Town, le 8 mai 2019. © Nasief Manie/AP/SIPA

Lors du dépouillement des votes à Cape Town, le 8 mai 2019. © Nasief Manie/AP/SIPA

Publié le 9 mai 2019 Lecture : 1 minute.

Un mur peint aux couyleurs de l’ANC, en Afrique du Sud, à la veille des élections générales du 8 mai 2019. © Ben Curtis/AP/SIPA
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Élections en Afrique du Sud : l’ANC, un favori controversé en perte de vitesse

26,7 millions sont appelés aux urnes mercredi 8 mai pour les premières élections depuis le départ de Jacob Zuma et l’arrivée au pouvoir de Cyril Ramaphosa en février 2018. Le Congrès national africain, au pouvoir depuis 25 ans, se présente en favori logique pour ce scrutin qui devrait consacrer la réélection de Cyril Ramaphosa. Mais, minée par d’importantes divisions internes héritées de l’ère Zuma, critiquée pour son bilan économique, l’ANC est confrontée au mécontentement d’une partie de l’électorat et à la montée des Combattants pour la liberté économique de Julius Malema et l’Alliance Démocratique.

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L’ANC, parti historique de Nelson Mandela qui possède la majorité absolue dans l’Assemblée nationale sortante, est actuellement crédité de 54,65% des suffrages, selon les chiffres de la commission électorale indépendante.

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L’Alliance démocratique (DA), principal parti d’opposition, arrive en deuxième position avec 26,49% des suffrages, largement devant la troisième force politique du pays, le parti radical de gauche des Combattants pour la liberté économique (EFF) avec 8,07%.

Vainqueur de tous les scrutins qui ont suivi la chute du régime de l’apartheid et l’avènement de la démocratie en 1994, l’ANC a vu sa popularité plonger sous le règne émaillé de scandales du président Jacob Zuma (2009-2018).

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Mais son successeur Cyril Ramaphosa, l’actuel chef de l’Etat, s’est donné comme mission d’insuffler une nouvelle dynamique au parti, promettant de lutter contre la corruption, le chômage et les disparités sociales.

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