Football et ingérence politique, une particularité africaine ?

Le ministre des Sports du Gabon a annoncé le 27 mars dernier le limogeage du sélectionneur Daniel Cousin et la dissolution de la sélection nationale. En Afrique, les ingérences du politique dans le milieu sportif sont une habitude assez répandue. Retour sur les exemples les plus significatifs.

Le Sénégalais Moussa Sow (g.) à la lutte avec le Zimbabwéen Elisha Muroiwa, pendant la CAN au Gabon, le 2 janvier 2017 (photo d’illustration). © Sunday Alamba/AP/SIPA

Le Sénégalais Moussa Sow (g.) à la lutte avec le Zimbabwéen Elisha Muroiwa, pendant la CAN au Gabon, le 2 janvier 2017 (photo d’illustration). © Sunday Alamba/AP/SIPA

Alexis Billebault

Publié le 23 avril 2019 Lecture : 5 minutes.

• Au Gabon, le ministre des Sports sur le qui-vive

Alain-Claude Bilie-By-Nzé a pris la sélection nationale en main. Quatre jours après l’élimination des Panthères, privées de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) à cause d’un match nul au Burundi (1-1), le ministre des Sports du Gabon a convoqué le staff technique et des membres de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) pour mettre les choses au point. Après une longue réunion particulièrement tendue, Bilie-By-Nzé a annoncé le limogeage de Daniel Cousin, le sélectionneur nommé sept mois plus tôt, ainsi que la dissolution de la sélection nationale. « Une annonce risquée, qui peut être considérée par la FIFA comme une ingérence du politique dans le domaine sportif. Des membres de la Fegafoot l’ont rappelé au ministre, mais ont-ils été entendus ? », s’interroge un ancien international, sous couvert d’anonymat. Pour l’instant, la FIFA n’a pas encore réagi.

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