La blogueuse Eman al-Nafjann, la professeure retraitée de l’université Roi Saoud de Riyad Aziza al-Youssef, et l’universitaire Rokaya Mohareb, ont été libérées à la suite de la deuxième audience de leur procès devant la cour pénale de Riyad, a indiqué un proche de l’une des détenues.
Saudi Arabia: Provisional release of three women activists a positive step, but bogus charges must be dropped - Amnesty International https://t.co/RWgXTyQwhR
— LeftPress (@theleftpress) March 28, 2019
Selon cette source, les trois militantes, libérées après avoir passé près d’un an en détention, devront toutefois se rendre au tribunal mercredi prochain lors de la reprise du procès.
Breaking:
— القسط ALQST (@ALQST_ORG) March 28, 2019
News of the release of Dr. Rokaya Mohareb and activists Aziza al-Youssef and Eman al-Nafjan.
And promises that the others will be released on Sunday 31 March.
Les huit autres « libérées dimanche »
La cour n’a pas commenté dans l’immédiat ces informations et les conditions de leur libération ne sont pas connues. Les huit autres militantes devraient être relâchées dimanche, a affirmé sur Twitter l’organisation de défense des droits humains ALQST.
Plus d’une dizaine de militants et militantes avaient été arrêtés en Arabie saoudite en mai 2018, un mois à peine avant la levée historique d’une mesure interdisant aux femmes de conduire dans le pays.
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La plupart de ces militants – ayant défendu le droit des femmes à conduire ou demandé la levée du système de tutelle qui oblige ces dernières à obtenir la permission d’un parent masculin pour de nombreuses démarches – ont été accusés de porter atteinte aux intérêts nationaux et d’aider les « ennemis de l’État ».
Le procès, très suivi, a renforcé les critiques contre l’Arabie saoudite, dont l’image a été considérablement ternie à l’automne dernier dans l’affaire Khashoggi, du nom du journaliste et critique saoudien tué dans le consulat de son pays à Istanbul par un commando venu de Riyad.