Coup de théâtre sous le ciel de Libreville. Le 18 mars, Jean-Marie Ogandaga, le ministre gabonais de l’Économie, écrit à Nagoum Yamassoum, le président de la Commission de surveillance du marché financier d’Afrique centrale (Cosumaf), pour récuser sa décision de mettre la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC) de Libreville sous administration provisoire.
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Quelques jours avant, le 13 mars, le dirigeant du régulateur boursier régional, répondant à une demande d’Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la Banque des états de l’Afrique centrale (BEAC) chargé de superviser la fusion des marchés financiers du Cameroun et de la Cemac, avait en effet décidé de placer la bourse de Libreville sous ce régime provisoire.