On le dit moderne et dynamique. Il est censé incarner la relève et représenter les jeunes générations dans un système politique sclérosé. Mais son ascension résulte d’abord de la volonté de son père, Hosni, qui a entamé sa vingt-huitième année de règne. Gamal Moubarak a de plus en plus des airs de dauphin, bien qu’il démente mollement. Car, même si elle est désastreuse en termes d’image, la succession dynastique est à la mode dans les « républiques » arabes. Ancien banquier, Gamal est entré en politique en 2000, après sa cooptation à la direction du Parti national démocratique (PND). Depuis, son influence n’a cessé de croître. En novembre, il intègre le tout nouveau Comité suprême du parti au pouvoir. Ses partisans, les « jeunes turcs », peuplent maintenant les bancs du gouvernement. Il est reçu avec les honneurs à la Maison Blanche, où son profil plaît. À priori, le destin du fils Moubarak semble tout tracé. Seule ombre au tableau : Gamal est un civil, alors que tous les présidents égyptiens qui se sont succédé depuis 1952 sortaient des rangs de l’armée. Nobody’s perfectÂ
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