Présidentielle en Algérie : Tayeb Belaïz, un fidèle d’Abdelaziz Bouteflika au cœur du dispositif

Le chef de l’État a nommé, dimanche 10 février, son conseiller spécial à la Présidence Tayeb Belaïz à la tête du Conseil constitutionnel, en remplacement de Mourad Medelci, décédé des suites d’une longue maladie. Un poste stratégique, à la veille de l’élection présidentielle.

Tayeb Belaïz, à l’époque ministre de l’Intérieur, proclamant la victoire d’Abdelaziz Bouteflika à l’élection présidentielle de 2014. © YouTube/AFP

Tayeb Belaïz, à l’époque ministre de l’Intérieur, proclamant la victoire d’Abdelaziz Bouteflika à l’élection présidentielle de 2014. © YouTube/AFP

Publié le 18 février 2019 Lecture : 3 minutes.

Des manifestants contre la candidature du président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat, vendredi 1er mars à Alger. © Anis Belghoul/AP/SIPA
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Démission de Bouteflika : les six semaines qui ont ébranlé l’Algérie

Confronté à une mobilisation populaire d’une ampleur sans précédent, Abdelaziz Bouteflika a annoncé mardi 2 avril sa démission de la présidence de la République. Retour sur ces six semaines qui ont ébranlé l’Algérie et mis un terme à un régime en place depuis vingt ans.

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On le décrit comme un haut responsable à la fois discret et influent. Allure soignée et adepte des costumes trois pièces de couleur sombre, Tayeb Belaïz était pressenti ces dernières semaines pour occuper diverses fonctions. « À un certain moment, on pensait même qu’il avait été choisi pour suppléer à la candidature de Bouteflika. Sa garde rapprochée a été changée d’une escorte de policiers à une escorte de la garde républicaine », témoigne un chef de parti de l’opposition.

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