Personne n’ose en parler officiellement, mais l’inquiétude est grande : le champ de Zafiro, qui assure près de 70 % de la production équatoguinéenne de pétrole, devient difficile à exploiter. On y trouve de plus en plus d’eau lors des extractions. La compagnie américaine ExxonMobil n’a pas – pour l’instant – prévu d’arrêter son exploitation sur ce site offshore découvert en 1995 à une cinquantaine de kilomètres de l’île de Bioko. D’après les projections faites en début d’année, la production du groupe ne devrait toutefois pas dépasser 255 000 barils par jour (b/j). Les prévisions nationales de production pétrolière ont donc été revues à la baisse – à 362 000 b/j au lieu de 380 000 initialement -, malgré l’entrée en exploitation des nouveaux gisements. ExxonMobil a fait récemment une découverte mineure sur le bloc C, qui ne devrait pas dépasser 10 000 b/j. Amerada Hess, qui produit actuellement 50 000 b/j sur le champ de Ceiba, devrait atteindre 110 000 barils avec l’entrée en exploitation du champ d’Okumé. La troisième compagnie américaine, Marathon Oil, produit, quant à elle, 75 000 b/j de condensat et de LPG (gaz propane liquéfié). Le vice-ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Industrie, Gabriel Mbegha Obinag Lima, est actuellement en Chine pour inciter les compagnies chinoises à investir dans les explorations en Guinée équatoriale. Plusieurs autres sociétés ont entamé les recherches, notamment le groupe malaisien Petronas et l’espagnol Repsol.
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