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Présidentielle en RDC : l’alternance, et après ?
Joseph Kabila n’est pas candidat à sa réélection le 23 décembre prochain, mais il n’entend pas prendre sa retraite pour autant. Alors que son dauphin désigné, Emmanuel Ramazani Shadary, bat déjà campagne à travers la RDC, le président sortant a annoncé dans une interview accordée à Reuters, le 9 décembre, qu’il n’excluait pas de se représenter en 2023, comme le lui autorise la Constitution. Et qu’il entendait également continuer à jouer un rôle sur la scène politique de son pays – notamment en prodiguant des « conseils » au futur chef de l’État.
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Vers un scénario à la Poutine/Medvedev ?
Joseph Kabila esquisse donc de manière à peine voilée la possibilité d’un scénario à la Poutine/Medvedev. Encore faut-il que le scrutin – qui doit marquer la première véritable transition démocratique du pays – se déroule sans problème majeur.
Arrivé au pouvoir en 2001, après l’assassinat de son père, Joseph Kabila, 47 ans, devait quitter le pouvoir en 2016, au terme de son second mandat constitutionnel. Mais la présidentielle a été plusieurs fois reportée, provoquant de nombreuses manifestations et des victimes.