Inscrit sur le pupitre, le thème de la conférence donne le « la » : « Le pacte de Marrakech : la boîte de Pandore de la submersion migratoire ». À la tribune, Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, première force de la droite populiste française, déroule son argumentaire.
Dans son viseur, le pacte de l’ONU qui doit être adopté à Marrakech les 10 et 11 décembre. Sur une trentaine de pages, ce dernier texte, discuté à New York en 2017, propose 23 « objectifs » censés permettre aux États de conjuguer leurs efforts, afin de gérer de manière commune les migrations à travers le monde – entre encadrement, coercition, et création de voies sûres pour les migrations, ce dernier point étant celui qui ne passe pas sur la droite de l’échiquier politique occidental.