Les experts du FMI insistent sur la nécessité absolue de mieux maîtriser les dépenses publiques et de freiner le recours aux placements à l’étranger. Faute de quoi l’Algérie ne sera bientôt plus en mesure de régler ses factures d’importations (65,4 milliards de dollars en 2015, contre 55 milliards cette année).
En privé, le Mauritanien Zeine Ould Zeidane, qui conduisait la délégation, ne se montre guère optimiste. « Si le gouvernement ne redresse pas la barre dans un délai de trois ans, le pays ira droit dans le mur », a-t-il confié à un interlocuteur algérien.
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