La Société des eaux minérales du Cameroun (SEMC) retrouve des couleurs, du moins si l’on s’en tient aux chiffres du premier semestre de l’année en cours. La première entreprise cotée à la Douala Stock Exchange a enregistré un bénéfice de 36,7 millions de F CFA contre une perte de 33,7 millions de F CFA au premier semestre de 2013.
L’activité entre les deux périodes progresse de 10 %, puisque le chiffre d’affaires passe de 4,2 à 4,9 milliards de F CFA. Cette progression « s’explique principalement par une hausse du niveau d’activité due au lancement d’une promotion sur le format 1,5 litre sur le marché et aux ventes à l’exportation », note le rapport d’activité semestriel à l’intention des actionnaires.
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Le management de la filiale des Brasseries du Cameroun demeure du reste confiant en l’avenir immédiat. « Bien qu’ayant connu des difficultés temporaires de production de nos eaux aromatisées, le lancement réussi de nouveaux formats bidons de 5 et 10 litres nous permet d’être optimistes quant au niveau d’activité sur le second semestre » précise le rapport.
Concurrence
Le leader du marché camerounais des eaux embouteillées – 70,7 % de parts de marché en 2013 – s’adapte progressivement à la concurrence, notamment celle vive de Source du pays avec sa marque Supermont – 22 % de parts de marché -, en proposant une variété de formats de l’eau minérale Tangui, sans pour autant négliger l’export. Il a ainsi entrepris de se redéployer en Guinée équatoriale.
Dans le prolongement de 2012, l’exercice écoulé fut une annus horribilis pour la SEMC qui a accusé un déficit de 319 millions de F CFA, pour un chiffre d’affaires de 8,1 milliards de F CFA. Ce qui n’avait pas empêché le titre de progresser de 9 %. Grâce aux efforts commerciaux entrepris, Financia Capital Cameroun envisage un retour à la normale en fin d’année.