« Le mois prochain, je serai en mesure d’annoncer la date des élections. Je ne pense pas qu’elles auront lieu en juillet, elles seront organisées avant juillet », a déclaré ce mercredi 24 janvier Emmerson Mnangagwa, qui a succédé en novembre à Robert Mugabe.
« Cette fois-ci, le Zimbabwe sera ouvert et transparent », a-t-il assuré. « Nous voulons des élections libres, justes, crédibles et qui ne soient pas entachées de violence », a-t-il souligné.
L’Union européenne est la bienvenue
Les précédentes élections au Zimbabwe sous l’ère Mugabe ont été le théâtre de fraudes et de nombreuses violences. En 2008, le chef de l’opposition Morgan Tsvangirai, arrivé en tête du premier tour de la présidentielle, s’était même retiré de la course en raison des violences visant ses partisans.
« Si on a de tels critères [de transparence et de non-violence, ndlr], pourquoi refuser aux observateurs internationaux de venir dans notre pays ? L’Union européenne est la bienvenue », a affirmé Emmerson Mnangagwa.
« Prêcher la paix »
« Nous avons besoin d’élections qui ne soient pas violentes. Nous, responsables politiques, devons tous prêcher la paix, la paix, la paix et la non-violence », a-t-il ainsi répété.
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Emmerson Mnangagwa a pris les rênes du Zimbabwe en novembre après la démission du président Mugabe, pressé par l’armée, la mobilisation citoyenne et son parti, le Zanu-PF, de mettre fin à son règne de trente-sept ans à la tête du pays.
Ancien vice-président et bras droit Mugabe, Mnangagwa a été investi candidat du Zanu-PF pour la présidentielle. Ce parti domine la vie politique au Zimbabwe depuis l’indépendance de 1980.