L’enquête sur les circonstances de la mort de la photo-journaliste française Camille Lepage, en mai en Centrafrique, se poursuit. Des policiers de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) de la police judiciaire et de militaires de la gendarmerie prévôtale, co-saisis de l’enquête française, par des juges d’instruction parisiens, sont arrivés en Centrafrique mercredi 18 juin.
Ils comptent notamment procéder à l’audition de témoins, mais un transport sur les lieux où a été tuée à 26 ans la jeune journaliste reste toutefois hypothétique en raison de la dangerosité de la zone, a indiqué une source proche du dossier.
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La mort de Camille Lepage avait été annoncée le 13 mai par François Hollande qui avait expliqué qu’elle était "sans doute tombée dans un guet-apens".
Alors qu’elle accompagnait, la veille, dans l’ouest du pays un groupe de miliciens anti-balaka, ils auraient été pris dans une embuscade. Selon une source proche du dossier, elle est morte d’une balle dans la tête, alors qu’elle circulait sur une moto pilotée par un chef du groupe.
Sa dépouille avait été découverte par des militaires français parmi d’autres corps dans un véhicule conduit par d’autres miliciens anti-balaka, lors d’un contrôle à un barrage.
En Centrafrique, une enquête a été confiée au doyen des juges d’instruction de Bangui, Yves Kokoyo.
(Avec AFP)