« Les présidents Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe rejoignaient leurs véhicules, suivis de leurs sympathisants, lorsque la police a surgi de partout, explique Aimé Boji, beau-frère de Kamerhe et secrétaire général adjoint chargé des relations extérieures avec les partis politiques à l’UNC. Il y a eu des tirs de grenade lacrymogène, puis plusieurs coups de feu. La Monusco, qui était présente sur les lieux, a escorté la voiture du président Kamerhe. »
Panique dans la foule
La barbarie policière a franchi la porte de l'église. Ci-dessous ce jeune qui a le nez presqu'arraché par un tir à bout portant. Il est ici pris en charge par le Sg de la cenco. Pour le gouvernement il s'agit d'un "terroriste". Guerre Kabilistes contre Dieu, l'issue est connue. pic.twitter.com/tA72dgNOff
— Vital Kamerhe (@VitalKamerhe1) January 12, 2018
Certains ambassadeurs occidentaux étaient encore présents dans la cathédrale lorsque les tirs ont éclaté
Les coups de feu ont entraîné un mouvement de panique parmi la foule. Plusieurs personnes se sont réfugiées dans une école à proximité, d’autres à l’intérieur de la paroisse.
« Certains ambassadeurs occidentaux étaient encore présents dans la cathédrale lorsque les tirs ont éclaté », affirme le garde du corps de Vital Kamerhe.
Prononcé par l’évêque auxiliaire de Kinshasa, sous la supervision du cardinal Laurent Mosengwo, l’office religieux a débuté peu avant midi dans la cathédrale Notre-Dame du Congo. « Il est juste et urgent que des sanctions exemplaires soient prises à l’encontre de ceux qui ont torturé, blessé et tué nos concitoyens », a déclaré sous les vivats des fidèles l’abbé Donatien Nsholé, porte-parole de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).
The police in DRC used live bullets and tear gas to disperse people this time after church service. pic.twitter.com/EiXW4Kjchp
— Michael Tshibangu (@MichaelTshi) January 12, 2018