« Entendre des rapports de brutalités et de cruautés envers des civils innocents et des enfants dans des lieux sacrés est absolument horrifiant », a déclaré Nikki Haley dans un communiqué diffusé neuf jours après la répression des marches de la Saint-Sylvestre.
« Le président Kabila doit rendre ses forces de sécurité responsables, respecter les droits de l’Homme de ses citoyens, et respecter son engagement de quitter le pouvoir, conformément à la Constitution congolaise, après les élections en décembre 2018 », a tonné l’ambassadrice.
>>> A LIRE – RDC : récit de la répression policière du 31 décembre dans l’une des paroisses de Kinshasa
Ambassador Nikki Haley calls for accountability and respect for human rights in the #DRC: "The United States and the international community will be watching, and we will continue to fight for the Congolese people and their democracy." pic.twitter.com/1ROZFvJIwL
— US Mission to the UN (@USUN) January 9, 2018
L’ONU réclame des enquêtes
Nikki Hay s’exprimait en marge d’une réunion mardi 9 janvier du Conseil de sécurité des Nations unies consacrée à la situation en RDC. Devant les membres du cénacle onusien, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a appelé pour sa part les autorités congolaises à diligenter « des enquêtes » pour traduire en justice les auteurs de violences le 31 décembre.
Selon un communiqué du Comité laïc de coordination (CLC), à l’initiative des marches du 31 décembre, une messe est prévue vendredi 12 janvier à la cathédrale Notre Dame du Congo « en mémoire de nos frères et sœurs victimes de cette répression sauvage ». Elle sera assurée par le cardinal Laurent Monsengwo, qui avait qualifié la répression policière de « barbarie ».