L’opération, qui s’est déroulée jeudi vers 15h locales (12h GMT) à environ 160 kilomètres à l’ouest de Mogadiscio, a été menée en coordination avec le gouvernement fédéral somalien, a précisé le commandement militaire américain chargé de l’Afrique (AFRICOM). « Plusieurs militants » ont été tués, précise le court texte, relayé sur le compte Twitter de l’Amisom.
L’armée américaine « continuera à utiliser tous les moyens autorisés et appropriés » pour lutter contre le terrorisme, notamment « frapper des terroristes, leurs camps d’entraînement et leurs abris en Somalie, dans la région et dans le monde », précise encore la mission militaire américaine.
U.S. Conducts Airstrike in Support of the Federal Government of Somalia - https://t.co/U8hu8RbNWl pic.twitter.com/QwsZYpsgvx
— US AFRICOM (@USAfricaCommand) November 9, 2017
Le 3 novembre, les États-Unis avaient annoncé avoir pour la première fois frappé des jihadistes du groupe État islamique (EI) en Somalie. Une frappe consécutive à la décision, en mars dernier, du président Donald Trump d’autoriser le Pentagone à lancer des opérations antiterroristes par voies aérienne ou terrestre. Objectif : soutenir le gouvernement somalien, de nouveau ébranlé par l’attentat du 14 octobre au camion piégé, responsable de la mort d’au moins 358 personnes à Mogadiscio.