Politique

RDC : neuf militants arrêtés à Beni puis relâchés

Neuf militants anti-Kabila arrêtés le 30 octobre en marge d’une marche à Beni dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) ont été libérés.

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Mis à jour le 2 novembre 2017 à 08:28

Une rue du centre-ville de Beni, dans l’est de la RDC, le 17 février 2017. © Trésor Kibangula/J.A

Arrêtés le 30 octobre lors d’une marche, ces neufs militants anti-Kabila ont été relâchés sur autorisation du maire de la ville, selon le lieutenant-colonel Lisangi Nkumu, commandant adjoint de la police de Beni dans le Nord-Kivu, dans l’est de la RDC.

« Nous saluons cette libération, mais nous estimons que nos militants ne pouvaient pas être arrêtés pour avoir manifesté, a réagi Regina Masinda du mouvement Lutte pour le changement (Lucha). Nous n’allons pas baisser les bras. La lutte continue ».

Fronde anti-Kabila

Ces militants avaient été arrêtés pendant une marche du mouvement des jeunes indignés Lucha, contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila dont le mandat a expiré depuis fin 2016.

La Constitution lui interdit de se représenter pour un nouveau mandat, mais la justice l’a autorisé à rester en fonction jusqu’à l’élection de son successeur.

Les élections présidentielle, législatives et provinciales auraient dû se tenir avant fin 2017 en vertu d’un accord majorité-opposition conclu à la fin de l’année dernière. Aucun calendrier électoral n’a encore été rendu public.

La Commission électorale chargée d’organiser les scrutins table désormais sur 2019 et les États-Unis exigent leur tenue en 2018.