À la suite de l’invalidation par la Cour suprême du Kenya des résultats proclamant la réélection du président sortant Uhuru Kenyatta, la Commission électorale (IEBC) avait convoqué une nouvelle élection, fixée au 26 octobre, entre Uhuru Kenyatta et l’opposant Raila Odinga. À eux deux, ils avaient raflé la quasi-totalité des voix.
Mais hier, mercredi 11 octobre, saisie par un des six autres candidats de l’élection du 8 août, la Haute cour de Nairobi a jugé que tous les candidats du premier scrutin devaient pouvoir, s’ils le souhaitent, se représenter à ce nouveau scrutin.
PRESS STATEMENT ON THE FORTHCOMING FRESH PRESIDENTIAL ELECTION pic.twitter.com/jWA8kov1tI
— IEBC (@IEBCKenya) October 11, 2017
Retrait surprise d’Odinga
La veille, Raila Odinga avait annoncé son retrait de l’élection du 26 octobre, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour garantir un scrutin libre et équitable.
Selon l’opposition, qui se fonde sur une analyse de la jurisprudence, cette décision devrait automatiquement conduire à l’annulation de l’élection du 26 octobre et à l’organisation d’un nouveau processus électoral à une date ultérieure.
Sauf que la Commission électorale a précisé que Raila Odinga ne lui avaient pas transmis le formulaire nécessaire pour pouvoir entériner son retrait.
On ignore toujours si l’éventuelle officialisation du retrait de Raila Odinga, telle que préconisée par l’IEBC, conduira à une annulation du scrutin du 26 octobre comme le soutient l’opposition, ou si l’élection se tiendra quand même, en son absence.