« L’enquête est en cours, nous n’avons pas vraiment de liens aujourd’hui ou de preuve qui prouve l’attachement, quand cette personne était en Tunisie, avec des groupes terroristes ou Daesh » (acronyme arabe de l’organisation État islamique), a-t-il déclaré à la presse, à l’issue d’une rencontre avec son homologue français Edouard Philippe.
La revendication de Daesh en question
« Nous avons été aussi choqués en Tunisie puisque nous-mêmes avons été victimes de trois attentats terroristes en 2015 », a encore réagi Youssef Chahed, qui se référait aux trois attaques jihadistes ayant fait 72 morts cette année-là dans le pays.
Le double meurtre de dimanche avait été revendiqué par l’État islamique, posant aussitôt la question d’une éventuelle récupération opportuniste de l’organisation jihadiste. Le jeune homme de 29 ans est décrit par ses proches en Tunisie comme un consommateur de drogue perdu, mais pas radicalisé.
Selon son père Noureddine, Ahmed Hanachi avait quitté la Tunisie à l’âge de 17 ans mais revenait ponctuellement d’Europe retrouver sa famille dans la région de Bizerte, dans le nord du pays.