
Un paysage de Tunisie. © Tunisie/CC/Pixabay
Avec 4,5 millions d’entrées en 2017, le tourisme tire son épingle du jeu, sans pour autant crier victoire.
Les chantiers que doit mener le secteur pour se remettre en selle sont nombreux. D’abord la finalisation des accords de l’Open Sky, dont la flexibilité permettrait d’attirer une autre clientèle que celles des tour-opérateurs.
Cet objectif ne peut être atteint sur un segment extrêmement concurrentiel sans une communication cohérente et digitalisée sur la destination Tunisie. Le label Tunisie que s’emploie à créer le ministère devra promouvoir la qualité et, de ce fait, suppose une stratégie de réforme de l’administration du tourisme mais aussi l’élaboration d’une charte pour les établissements défaillants, qui tirent l’hôtellerie vers le bas.
Cette approche pourrait s’appuyer sur des programmes de partenariats public-privé pour externaliser des activités qui ne relèvent pas des compétences de l’administration, telles que la communication et le contrôle qualité.
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