L’Iran menace de quitter l’accord nucléaire en cas de nouvelles sanctions américaines

L’Iran pourrait quitter l’accord nucléaire avec les grandes puissances très rapidement si les Etats-Unis continuent leurs politiques de « sanctions et coercition », a menacé mardi le président iranien Hassan Rohani.

Le président iranien Hassan Rohani à Téhéran (Iran), le 3 juillet 2017. © Vahid Salemi/AP/SIPA

Le président iranien Hassan Rohani à Téhéran (Iran), le 3 juillet 2017. © Vahid Salemi/AP/SIPA

Publié le 15 août 2017 Lecture : 1 minute.

Conclu en juillet 2015 entre Téhéran et les grandes puissances, l’accord nucléaire prévoit que l’Iran limite son programme nucléaire à des usages civils en échange de la levée progressive des sanctions internationales.

« L’expérience ratée des sanctions et de la coercition a mené leurs précédentes administrations à la table des négociations », a déclaré au Parlement M. Rohani dans un discours télévisé. « Mais s’ils veulent revenir à ces méthodes, assurément, dans un délai très court –non pas des semaines ou des mois, mais en jours ou en heures– nous reviendrons à la situation (d’avant l’accord) de manière bien plus ferme », a-t-il ajouté.

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Le président iranien nouvellement réélu a affirmé que son homologue américain Donald Trump avait prouvé au monde qu’il n’était « pas un bon partenaire ».

« Dans les récents mois, le monde a été le témoin que les Etats-Unis, en plus d’avoir constamment rompu leurs promesses concernant l’accord nucléaire, ont ignoré à plusieurs reprises des accords internationaux et montré à leurs alliés qu’ils n’étaient pas un bon partenaire », a martelé M. Rohani.

Mi-juillet, l’administration américaine avait imposé de nouvelles sanctions juridiques et financières ciblées contre des personnes et entités iraniennes liées au programme balistique, interdit par une résolution de l’ONU, et au corps des Gardiens de la révolution.

Le Congrès des Etats-Unis avait ensuite voté fin juillet des sanctions contre l’Iran, accusé de développer son programme balistique, violer les droits de l’Homme et soutenir des groupes -comme le Hezbollah libanais- qualifiés de « terroristes » par Washington.

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