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Bombardement de Bouaké : la contre-enquête
Une Côte d’Ivoire coupée en deux. Des forces françaises chargées de garder la « ligne de confiance » séparant les rebelles du Nord, les Forces nouvelles, des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (Fanci). Un enjeu : la ville de Bouaké, où sont notamment stationnées des troupes de la Force Licorne, au sein de l’enceinte du lycée Descartes.
En ce début de mois de novembre 2004, la tension est à son comble. Les Fanci progressent vers Bouaké au sol, tandis que leur aviation pilonne les axes menant à la grande ville du centre. Les Sukoi de l’armée ivoirienne, achetés au Français Robert Montoya, lâchent leurs roquettes le 4 novembre, puis le 5. Le lendemain, la routine se poursuit quand, à 13h20, le camp Descartes, où stationnent les Français, est bombardé.
Bavure ? Bombardement intentionnel ? Manipulation de l’entourage de Laurent Gbagbo ? Treize ans après les faits, le drame, sur lequel Jeune Afrique lève une partie du voile dans une grande enquête, n’a pas fini de livrer tous ses secrets. Retrouvez, grâce à l’animation ci-dessous, le déroulé des événements, minute par minute, du 4 au 6 novembre 2004.