Le président américain Barack Obama devait rencontrer, lundi 25 août, Chuck Hagel, le secrétaire à la Défense. Une semaine plus tôt, ce dernier affirmait que la menace de l’État islamique (EI) allait bien au-delà de tout autre groupe terroriste connu.
Pour le général Martin Dempsey, le chef d’état-major interarmées, l’EI constitue une menace régionale qui sera bientôt une menace pour les États-Unis et l’Europe.
Même si le président américain est déterminé à répondre à la menace que représente cette organisation terroriste, les frappes aériennes ne sont pas la seule option à l’étude.
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De son côté, le gouvernement syrien a fait savoir que toute frappe américaine contre les jihadistes sur son territoire devait être coordonnée avec lui, au risque d’être considérée comme une agression.
La Maison Blanche n’a pas directement répondu à ces propos. Elle a néanmoins indiqué qu’elle se réservait toujours la possibilité d’agir unilatéralement pour défendre les intérêts américains.
(Avec AFP)