Dans ce dossier
Focus : les investisseurs privés qui misent sur l’emploi et la formation en Afrique
Levée de fonds réussi pour le site de recrutement Africawork, créé au Maroc en 2013 par le Français Frédéric de Morcourt et depuis développé dans une quinzaine de pays d’Afrique subsaharienne. La société vient de signer avec plusieurs investisseurs, dont Ahmadou Danpullo, fils homonyme de Baba Ahmadou Danpullo, « le roi du thé », que la version africaine du magazine Forbes avait présenté comme la première fortune d’Afrique francophone en 2015.
Toujours selon les informations de Jeune Afrique, le Burkinabè Thierry Kientega, qui a co-créé en 2010 Afromania, ex-plateforme proposant la vente de centaines de milliers de références depuis la France vers le Burkina Faso, le Sénégal et le Togo, est également présent au tour de table.
Les plateformes de recrutement de plus en plus nombreuses
Plusieurs dizaines de millions d’emplois doivent être créés ces prochaines années sur le continent pour absorber l’afflux de jeunes qui entrent sur le marché du travail. Paradoxalement, certaines compétences viennent à manquer. Pour répondre à ces lacunes, les sociétés qui offrent des services de recrutement se multiplient, telles Emploitic, Talent2Africa, ou encore AfricSearch.