« Le premier-lieutenant Mohamed Ali Toujani est décédé lundi 12 juin avant l’aube, des suites de ses blessures engendrées par l’explosion d’une mine vendredi soir, au Mont Ouergha, dans la région du Kef », a fait savoir le ministère de la Défense tunisien dans un communiqué. Si le texte ne le mentionne pas, ces mines sont le plus souvent posées par des groupes jihadistes, explique l’AFP. Dans le document, le militaire est qualifié de « martyr de la nation », titre généralement réservé aux victimes du « terrorisme ».
Des groupes armés retranchés dans la zone
Après la révolution de 2011, la Tunisie a été confrontée à l’essor d’une mouvance jihadiste, responsable de la mort de dizaines de policiers et militaires, mais aussi de civils dont 59 touristes étrangers. À l’été 2016, un militaire avait ainsi été tué par l’explosion d’une mine posée par « des terroristes » dans un des secteurs montagneux du Nord-Ouest du pays, où les forces de sécurité et l’armée traquent les groupes extrémistes armés qui y sont retranchés.
Même si la Tunisie demeure sous état d’urgence depuis une série d’attentats sanglants en 2015, les autorités affirment avoir réalisé d’importants progrès dans la lutte antiterroriste au cours de l’année écoulée.