Ce projet d’infrastructure comprend une ligne de chemin de fer de 912 km reliant la province occidentale de Tete, riche en charbon, au port de Nacala, aménagé pour accueillir des bateaux de grande taille. Avec ce port, le Mozambique entend concurrencer ceux de Durban en Afrique du Sud et de Mombasa au Kenya
Ces équipements doivent permettre d’exporter le charbon extrait dans l’ouest du pays par le groupe brésilien Vale qui réalise ainsi son plus gros investissement en dehors du Brésil.
Un projet à 4,1 millions
Le corridor logistique de Nacala a coûté 4,1 milliards d’euros, soit près d’un tiers du PIB du pays. Il est détenu à 35% par Vale, à 35% par Mitsui − l’un des plus grand keiretsu japonais − et à 30% par des entreprises mozambicaines.
Entamés en 2011, les travaux avaient pris deux années de retard, à cause de la chute des cours du charbon. La remontée des cours en 2016 a permis d’en achever la construction.