Politique

Hajj : voyageurs pigeonnés

Les affaires du hajj se chiffrent en milliards de dollars, et l’odeur des billets verts attire bien des rapaces sans foi ni loi qui profitent allègrement de la piété, et souvent de la candeur des candidats au pèlerinage, pour se remplir les poches.

Mis à jour le 29 septembre 2014 à 13:14

Une femme montre le visa qu’elle a obtenu pour l’Arabie Saoudite, en 2010. © SAID KHATIB / AFP

Première arnaque, le coup du visa. Le 1er septembre, le gérant d’une agence de Boumerdès, en Algérie, et trois de ses collaborateurs ont été arrêtés pour avoir fait main basse sur l’argent versé par des clients pour obtenir des visas.

En octobre 2013, 83 pèlerins tunisiens ont été bloqués à la frontière saoudienne : on leur avait fourni des visas obtenus illégalement en Mauritanie.

La publicité mensongère fait aussi des centaines de malheureux. Croyant s’offrir un hajj de rêve, ils se retrouvent parqués dans des conditions déplorables à l’arrivée.

Prendre conseil auprès de proches ayant effectué le voyage et auprès de sa mosquée ou se référer aux listes d’opérateurs agréés par les autorités saoudiennes restent les meilleurs moyens d’éviter un tel enfer.

>> Retour au sommaire du dossier spécial hajj