Le président de la République du Congo termine ce jeudi 30 mars une visite officielle de quatre jours en Algérie, entièrement dédiée à la situation en Libye et à la relance de la coopération économique.
Mardi 28 mars, Denis Sassou-Nguesso, qui est à la tête du Comité de l’Union africaine (UA) sur la Libye, a rencontré Abdelaziz Bouteflika dans sa résidence à Zéralda. Il ne l’avait pas vu depuis 2011, lorsque l’organisation panafricaine avait envoyé une mission de médiation à Tripoli et à Benghazi pour rencontrer l’ancien président libyen, Mouammar Kadhafi.
A la sortie de la réunion, il a déclaré que l’Algérie jouait un « rôle important dans le règlement de la crise libyenne, comme elle le fait déjà dans d’autres crises de ce genre en Afrique ».
https://www.youtube.com/watch?v=iXjiXCFObm4
Alger et Brazzaville soutiennent un règlement politique en Libye, sans passer par l’option militaire. Les deux capitales « pensent progressivement réussir à amener les frères libyens à se mettre ensemble autour d’une table pour trouver une solution à la crise qui secoue ce pays ».
Moisson d’accords
Une quinzaine d’accords et de mémorandums d’entente ont été signés lors de cette visite portant sur différents domaines : maritime, éducation, coopération culturelle… La signature de ces accords a été précédée par la réunion de la Grande commission mixte algéro-congolaise qui a appelé les patrons des deux pays « à prendre en charge la relation entre les deux pays et à lui imprimer la cadence qui lui convient ».
Au cours de son séjour en Algérie, le président congolais a visité l’Académie militaire de Cherchell, là où il a été formé dans les années 1960, ainsi que des unités industrielles dans la ville de Constantine pour se renseigner sur le modèle productif algérien. Il s’est aussi rendu à la Somatel, filiale de l’entreprise nationale de matériel de travaux publics ENMTP, dans l’entreprise publique de gerbage et de manutention GERMAN ainsi que chez le fabricant de tracteurs agricoles ETRAG.