Alors que, pour l’élection présidentielle du 23 novembre, tout laissait présager un duel entre Béji Caïd Essebsi, le leader de Nida Tounes, et Moncef Marzouki, le président sortant soutenu par une frange de l’électorat islamiste, un troisième homme est en train d’émerger : Slim Riahi, 42 ans, président de l’Union patriotique libre (UPL), par ailleurs richissime homme d’affaires et patron du Club africain, l’un des grands clubs de foot de la capitale.
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"Aux législatives comme à la présidentielle, Riahi et son parti montent, analyse un spécialiste. Ils agrègent un électorat urbain et périurbain, jeune et peu politisé, qui ne se reconnaît pas dans les partis de l’establishment, Nida Tounes et Ennahdha. Et ils paraissent disposer de moyens financiers illimités."