Ces exercices militaires internationaux doivent durer jusqu’à la fin du mois. D’après l’ambassade américaine en Côte d’Ivoire, qui a publié un communiqué sur le sujet jeudi 23 mars, ces exercices comprennent « essentiellement des simulations en mer et sur terre, au cours desquelles des participants vont pratiquer des scénarios liés à la lutte contre la contrebande, les déversements de produits pétroliers ainsi que la piraterie. »
Renforcer les marines africaines
Baptisées Obangame Express 2017 (« obangame » signifiant « union » dans la langue des Fang, ethnie d’Afrique centrale), ces manœuvres sont organisées par l’US African Command (Africom).
D’après le communiqué de l’ambassade, les États-Unis ont fourni plusieurs équipes de formateurs et de moniteurs opérant dans des pays partenaires africains et à bord de navires partenaires.
Les différentes exercices effectués doivent permettre aux marines africaines, entre autres, d’améliorer leurs techniques d’interception et de surveillance.
Le Golfe de Guinée épicentre de la piraterie
La sécurité du Golfe de Guinée et de ses 5 700 km de côte est l’un des enjeux majeurs du développement économique de la région.
La situation semble s’être apaisée au large de la Somalie et c’est désormais le Golfe de Guinée qui fait figure de nouvel épicentre de la piraterie maritime en Afrique.