Carlos Lopes quitte sa Guinée-Bissau natale à l’âge de 28 ans, en 1988, direction New York. Sollicité par le gouvernement en place, il préfère s’exiler un temps et travailler pour le Pnud, le programme des Nations Unies pour le développement.
Mais le temporaire dure plus longtemps que prévu : Carlos Lopes ne quitte l’ONU qu’en octobre 2016, pour se lancer dans des projets de « transformations » en Afrique. Entre-temps, il devient tour à tour le directeur des affaires politiques de Kofi Annan, le secrétaire général de l’ONU, directeur de l’École des cadres des Nations unies, à Turin, en Italie et surtout, le secrétaire exécutif de la CEA, la commission économique pour l’Afrique des Nations Unies.
Au sein des Nations Unies, où il s’est aussi fait connaître pour ses prises de position souvent à contre-courant de la doctrine économique majoritaire comme sur le F CFA, Carlos Lopes est désormais remplacé par Abdalla Hamdok. Depuis le mois d’octobre dernier, il planche à la demande du président rwandais Paul Kagame à la réforme institutionnelle de l’Union africaine.
Pourquoi a-t-il quitté l’ONU ? Pourquoi y est-il entré ? Qui sont ses mentors ? Carlos Lopes répond aux questions de Réussite dans une interview que vous pouvez visionner ci-dessous.
Réussite est un magazine mensuel économique co-produit par le groupe Jeune Afrique, Canal + Afrique et Galaxie Presse.
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