Les concertations à huis-clos entre les présidents du Ghana (John Dramani Mahama), du Nigeria (Goodluck Jonathan), du Sénégal (Macky Sall) et le lieutenant-colonel Isaac Zida, en charge du pouvoir intérimaire au Burkina Faso, ont débuté mercredi 5 novembre vers 11h00 (locales et GMT) dans un salon de l’hôtel Laico à Ouagadougou. Les trois présidents et le militaire ont débuté leurs discussions.
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Les trois chefs d’État africains devaient ensuite être rejoints par les partis de l’opposition et la société civile, avant de repartir dans la soirée. L’opposition donnera une "feuille de route" à John Dramani Mahama "pour que la transition ne dépasse pas novembre 2015", a déclaré Ablassé Ouedraogo, un de ses leaders.
Arrivée du lieutenant colonel Zida et du pdt ghanéen Mahama à l’hôtel Laico de Ouaga. #Burkina #lwili pic.twitter.com/Zn3LNMi9uP
— Benjamin Roger (@benja_roger) 5 Novembre 2014
L’avion du président sénégalais Macky Sall a été le premier à se poser, vers 9H30, sur le sol burkinabè. Son homologue nigérian, Goodluck Jonathan a atterri vingt minutes plus tard. John Dramani Mahama, également président en exercice de la Cedeao, qui doit se réunir jeudi à Accra, est arrivé le dernier, vers 10H15.
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Le lieutenant-colonel Zida s’est rendu sur la piste de l’aéroport pour accueillir les visiteurs, devant lesquels il s’est mis au garde à vous, avant de leur faire l’accolade, sans qu’aucun hymne ne soit joué. Les ambassadeurs de France, des États-Unis et de l’Union européenne, les trois plus importantes représentations étrangères au Burkina Faso, étaient également présents à l’aéroport.
Sous forte pression internationale, Isaac Zida, s’est engagé mardi à "remettre le pouvoir aux civils" auprès du plus influent chef traditionnel du pays.
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(Avec AFP)