« Une opération a eu lieu mardi 7 février au PK5 dans le 3e arrondissement de Bangui. Au cours de cette opération, Youssouf Malinga alias ‘Big Man’ et ses hommes ont ouvert le feu sur les forces de sécurité intérieures tuant deux passants − un homme et une femme − et causant des blessés », a déclaré ce mercredi lors d’une conférence de presse le porte-parole de la force de l’ONU en Centrafrique (Minusca), Vladimir Monteiro.
« La riposte des forces de sécurité intérieures, a entraîné la mort de Youssouf Malinga et d’un de ses hommes. Au cours de cet incident, trois gendarmes centrafricains ont également été blessés », a-t-il ajouté.
Dans les représailles qui ont suivi la mort de Youssouf Malinga, ses hommes auraient mortellement poignardé un pasteur d’une église apostolique basée au PK5.
« Il est regrettable, a déploré Vladimir Monteiro, que des populations civiles aient été victimes des tirs indiscriminés des criminels ». « Youssouf Malinga et ses hommes, a poursuivi le porte-parole, faisaient régner depuis un certain temps, un climat de terreur et étaient responsables de la hausse des activités criminelles dans le 3e arrondissement ».
Tensions intercommunautaires
« La Minusca appelle les populations à garder leur calme et à éviter tout acte susceptible d’exacerber les tensions inter-communautaires ».
Le 3 février, le président Faustin-Archange Touadéra avait averti qu’un plan « visant à réduire les malfaiteurs était en cours ». Big Man avait pris la place d’un autre chef, tué l’an dernier dans une rixe entre groupes armés rivaux du PK5.