La précédente prolongation, d’une durée de trois mois, avait été prise le 19 octobre 2016.
Le chef de l’État tunisien avait proclamé l’état d’urgence dans tout le pays suite à un attentat revendiqué par le groupe État islamique (EI) contre un bus de la sécurité présidentielle, qui avait fait douze morts.
Des pouvoirs exceptionnels
En vigueur sans interruption depuis, cette mesure octroie des pouvoirs d’exception aux forces de l’ordre.
Elle permet aussi en théorie d’interdire les grèves et les réunions « de nature à provoquer ou entretenir le désordre », de fermer provisoirement « salles de spectacle et débits de boissons » ou encore de « prendre toute mesure pour assurer le contrôle de la presse et des publications de toute nature ».