L’activiste visé, Mohamed Abdel-Khaleq Farag Ali, a été présenté par le ministère de l’Intérieur comme l’un des chefs du groupe Hasm qui a revendiqué un attentat le 9 décembre au Caire ayant coûté la vie à six policiers.
Les forces de sécurité ont pris d’assaut « un repaire où se cachaient et se réunissaient des membres du groupe » Hasm dans le quartier du 6 Octobre, a précisé le ministère, sans préciser la date exacte du raid. Un responsable de la police a toutefois indiqué à l’AFP sous le couvert de l’anonymat que l’assaut avait eu lieu samedi 17 décembre.
L’appartement « servait également à la fabrication d’engins explosifs pour être utilisés dans des attaques », a par ailleurs indiqué le ministère de l’Intérieur.
Promesse de vengeance
Le groupe Hasm a de son côté confirmé la mort d’un de ses chefs dans le raid policier, dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, en précisant qu’il était « pourchassé » depuis un an. Le groupe a promis de venger la mort de Mohamed Abdel-Khaleq Farag Ali.
Ces derniers mois, il a revendiqué des attaques contre la police et des responsables de la justice. Il est d’autre part accusé par les autorités d’être proche des Frères musulmans, la formation du président destitué Mohamed Morsi, aujourd’hui considérée comme un mouvement terroriste.