« Aux environ de 6h00 (4h00 GMT), les assaillants, présumés maï-maï, ont lancé une attaque dans différents endroits » de Butembo a déclaré à l’AFP le colonel Félix-Prosper Basse, porte-parole de la Monusco.
La prison de cette ville du nord de la province troublée du Nord-Kivu était notamment l’une des cibles lors de l’attaque.
« Les Casques bleus et l’armée congolaise (FARDC) ont repoussé l’attaque, tuant cinq assaillants, mais un policier congolais et un Casque bleu du contingent sud-africain ont péri », a ajouté le colonel. Il précise par ailleurs que le Casque bleu a « succombé à ses blessures lors de l’évacuation », et que deux autres soldats sud-africains ont été blessés.
Stabilité politique incertaine
« La Monusco condamne cette attaque […] qui n’entame en rien [s]a volonté avec les FARDC de traquer tous les groupes armés » écumant l’Est congolais depuis plus de vingt ans, a-t-il conclu.
Cette attaque survient alors que le mandat du président congolais Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, prend fin, ouvrant la voie à une période d’incertitude politique en RDC.