À l’approche de cette date fatidique, l’étau se resserre autour du chef de l’État. Bruxelles et Washington ont infligé, lundi 12 décembre, une série de sanctions à de hauts responsables de l’appareil sécuritaire du pays, accusés de violences ou d’entrave au processus électoral. Quant à l’opposition congolaise, elle tente d’arracher un consensus sur la transition jusqu’à l’élection présidentielle dans une ultime tentative de dialogue national qui devait se terminer le 15 décembre.
La suspension par le gouvernement congolais du championnat de football de première division ainsi que sa décision de couper les réseaux sociaux indique qu’il se sent sous pression. Une atmosphère qui fait craindre une fin d’année particulièrement tendue en RD Congo car, en l’absence de compromis, le risque de manifestations de la population et de réponse brutale des forces de sécurité reste très élevé.