Les jours de Moussa Mara à la tête du gouvernement malien sont-ils comptés ? À plusieurs reprises déjà, depuis la débâcle de Kidal, le 21 mai, la rumeur bamakoise le donnait sur le départ. À tort jusqu’à présent.
"Ses relations avec le chef de l’État sont toujours courtoises, affirme un familier du palais de Koulouba. Les deux hommes se parlent. Mais sa nomination il y a huit mois s’est révélée être une erreur de casting. Mara a fait long feu, d’autant qu’il a de très hautes ambitions et qu’il n’hésitera pas, s’il le faut, à mettre le président dans l’embarras." Reste à trouver un prétexte pour se séparer de lui.
"Ce pourrait être, poursuit notre source, à l’occasion d’un prochain remaniement. Ou lorsque l’on connaîtra les conclusions de l’enquête parlementaire sur les événements de Kidal."