Une clause qui ne pouvait qu’inciter à la modération le footballeur italien d’origine ghanéenne. Aux terme de son contrat avec Liverpool, celui-ci devait empocher son million de livres à la fin de saison s’il n’avait pas été « exclu du terrain à trois occasions ou plus pour comportement violent, crachat sur un adversaire ou une autre personne, pour des paroles ou des gestes insultants et ou contestation », a révélé le Sunday Times, dimanche 4 décembre, dans le cadre de l’enquête Football Leaks menée par un consortium de douze journaux européens.
Mario Balotelli, qui percevait déjà un salaire de 4,25 millions de livres par an, ne bénéficiait pas de ce seul bonus. Toujours selon le Sunday Times, une prime de 50 000 livres par but inscrit était en effet prévue pour peu que l’attaquant dépasse la barre des cinq buts au cours de la saison. Cela n’aura toutefois pas été le cas : s’il a inscrit sept buts en neuf matches avec Nice cette saison, l’Italien n’avait marqué qu’une seule fois en 16 matches avec Liverpool.