Francophonie : règlement de comptes entre de l’Estrac et les autorités sénégalaises
Jean-Claude de l’Estrac, candidat malheureux au secrétariat général de l’OIF, est très remonté contre les dirigeant sénégalais et français. Explications.
Rien ne va plus entre les autorités sénégalaises et Jean Claude de l’Estrac depuis que ce dernier a, le 30 novembre au sommet de Dakar, perdu la bataille pour le secrétariat général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Amer, l’ancien chef de la diplomatie mauricienne a publié une lettre ouverte pour dénoncer la collusion supposée entre le Sénégal et la France en faveur de la Canadienne Michaëlle Jean.
"C’est une trahison, estime-t-il. Le titre de mon prochain livre sera : ‘ L’Ambition mauricienne, le paradoxe sénégalais, l’erreur française’." Réplique cinglante à Dakar, où le ministère des Affaires étrangères a qualifié de l’Estrac de "mauvais perdant" et jugé son attitude "méprisante, inélégante et discourtoise". Confidence d’un proche du président sénégalais : "De l’Estrac risque de payer à l’avenir sa lettre ouverte." Sous-entendu : s’il s’avise de briguer le poste d’administrateur (numéro deux) de l’OIF, Macky Sall, qui préside l’institution, y mettra son veto.
>> Lire aussi Francophonie : comment l’Afrique a perdu l’OIF
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Le Niger rompt sa coopération militaire avec les États-Unis
- Les piliers d’Alain Ebobissé, bâtisseur de projets made in Africa pour Africa50
- Ali Bongo évincé du PDG : quand le parti renie celui qu’il a adoré
- Cinq intellectuels africains qui bousculent le prêt-à-penser
- Ni Chine, ni Russie : les investisseurs préférés de l’Afrique viennent d’Europe, affirme une étude