Francophonie : règlement de comptes entre de l’Estrac et les autorités sénégalaises

Jean-Claude de l’Estrac, candidat malheureux au secrétariat général de l’OIF, est très remonté contre les dirigeant sénégalais et français. Explications.

Jean-Claude de l’Estrac. © Vincent Fournier/Jeune Afrique

Jean-Claude de l’Estrac. © Vincent Fournier/Jeune Afrique

Publié le 16 décembre 2014 Lecture : 1 minute.

Rien ne va plus entre les autorités sénégalaises et Jean Claude de l’Estrac depuis que ce dernier a, le 30 novembre au sommet de Dakar, perdu la bataille pour le secrétariat général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Amer, l’ancien chef de la diplomatie mauricienne a publié une lettre ouverte pour dénoncer la collusion supposée entre le Sénégal et la France en faveur de la Canadienne Michaëlle Jean.

"C’est une trahison, estime-t-il. Le titre de mon prochain livre sera : ‘ L’Ambition mauricienne, le paradoxe sénégalais, l’erreur française’." Réplique cinglante à Dakar, où le ministère des Affaires étrangères a qualifié de l’Estrac de "mauvais perdant" et jugé son attitude "méprisante, inélégante et discourtoise". Confidence d’un proche du président sénégalais : "De l’Estrac risque de payer à l’avenir sa lettre ouverte." Sous-entendu : s’il s’avise de briguer le poste d’administrateur (numéro deux) de l’OIF, Macky Sall, qui préside l’institution, y mettra son veto.

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